Tchenobyl la population de France sacrifiée pour sa cause nucléaire.

Tchernobyl :
la population de France sacrifiée pour sa cause nucléaire (?).

Conclusion

Il est extrêmement difficile de savoir ce qui s'est passé et ce qui se passe.

Ses effets sur la santé sont mal connus. Les luttes partisanes militaires / pro nucléaires contre écologistes / anti nucléaires sont toujours d'actualité. Le nucléaire est une science complexe et presque secrète. Et, un peu comme les frites Mac Caïn, c'est ceux qui en utilisent le moins qui en parlent le plus (les "défenseurs" du nucléaire se taisent ou ne savent pas communiquer, et on entend trop les antinucléaires). De plus les citoyens "ont envie" souvent de croire que l'Etat leur ment et les manipule ('faut dire qu'ils sont peut-être échaudés ...).

Faute de mieux, c'est donc mon avis personnel que je vais vous livrer. Et il a bien changé depuis que je me suis lancé dans la rédaction de cet article. Au début j'étais certain que "on" nous avait bien enflés, d'où ce titre : [Tchernobyl] : la [population] de [France] [sacrifiée] pour sa cause [nucléaire]. Maintenant mon avis est plus mitigé :

1 - les gaz radioactifs de l'accident de Tchernobyl ont bien atteint et touché plus de la moitié de la France.

2 - les autorités françaises ont parfaitement suivi le déplacement des gaz radioactifs depuis l'URSS jusqu'à la France. Et elles connaissaient l'activité de la radioactivité grâce aux détecteurs installés dans les centrales nucléaires françaises et probablement dans certains centres de la Sécurité Civile, casernes de pompiers (je me rappelle avoir vu une émission où une caserne de pompiers en Corse équipée d'un détecteur de radioactivité avait alerté sa hiérarchie, quelques jours plus tard un technicien venait désactiver leur détecteur de radioactivité ...), et installations militaires (gendarmeries incluses) disséminés sur tout le territoire.

3 - les autorités françaises relayées par les médias (télévision, radio, journaux) ont menti à la population en diminuant volontairement les taux de radioactivité dans leurs annonces. D'ailleurs, l'homme qui est actuellement présenté comme l'homme clé de toute cette affaire (à tort ou à raison), le professeur Pellerin, responsable à l'époque de ce qui serait l'IRSN (organisme de l'Etat chargé de la sûreté nucléaire), l'avait publiquement avoué quelques semaines plus tard après l'accident de Tchernobyl.

4 - les journalistes, tout malins qu'ils sont d'habitude, auraient très bien pu s'équiper de compteurs Geiger et faire leurs propres mesures. De même que les chercheurs (je me souviens d'un de mes professeurs de sciences en faculté qui affirmait d'un air supérieur qu'il avait détecté la radioactivité de Tchernobyl, mais qui n'avait cependant pas pris la peine d'alerter la presse où les autorités).

5 - bien qu'on nous ait menti, la radioactivité subie a été moins dangereuse que nous le croyons maintenant, ou que les médias ont tendance à nous faire croire maintenant (essaieraient-ils de se racheter ?).

6 - peut-être nous a-t-on menti pour notre bien (je sais : c'est peut-être naïf de ma part :-) ). Peut-être que les politiciens ne sont pas si perfides que ça et qu'ils ont voulu nous ménager, éviter la panique, et empêcher la "machine" de s'enrayer.

7 - peut-être que les politiciens ont été dépassés par les événements. Peut-être que nos autorités et notre organisation n'étaient pas préparées à un pareil événement (c'est comme les canicules ça n'arrive pas tous les jours, heureusement). ne serait-ce qu'au niveau de la communication, les politiciens pourtant assistés de conseillers se révèlent souvent médiocres. Les exemples (en France) sont nombreux : communication sur LA Canicule, communication sur la Constitution européenne, etc ...

8 - plus probablement, peut-être que la France a voulu protéger ces investissements en nucléaire militaire et en nucléaire civil. Le nucléaire civil était à cette époque en plein essor pour fournir de l'électricité à toute la France, et la France servait de modèle pour exporter son savoir-faire dans le domaine nucléaire civil à l'étranger. Les politiques ont craint qu'en reconnaissant les conséquences d'une catastrophe nucléaire, la population se soulève contre l'énergie nucléaire. Tout l'investissement dans l'industrie nucléaire serait alors tombé à l'eau.

9 - une réaction intelligente et appropriée des autorités eut été de mettre en garde calmement la population (quitte à délivrer le même "mensonge"), d'indiquer ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire, et de distribuer des comprimés d'iode (le but de ces comprimés est de saturer la thyroïde en iode "consommable" de façon à ce qu'elle n'absorbe plus d'autre iode). Ces comprimés diode n'auraient peut-être rien changé à la situation actuelle mais on aurait était au moins sûr que les cancers actuels de la thyroïde ne sont pas dûs à la radioactivité de Tchernobyl.

10 - cette affaire française d'accident de Tchernobyl est un terrain de combat d'intérêts supplémentaire entre le lobby français du nucléaire civil / militaire et le mouvement en vogue écologisme / anti nucléaire, qui (le combat) au pire utilise la population, au mieux la laisse de côté.

11 - les statistiques montrent que les cancers de la thyroïde en France augmentent de la même manière que dans les pays occidentalisés qui n'ont pas subi l'accident de Tchernobyl, comme le Canada et les États-Unis. Ces statistiques incluent les cancers des enfants. Mais ces statistiques ne sont pas terminées et certains prétendent observer une augmentation excessive des cancers dans les régions françaises les plus touchées par la radioactivité de Tchernobyl.

12 - un procès est actuellement en cours à l'encontre du processeur Pellerin de la part de certains malades. Attendons la sentence de ce procès.

13 - normalement, l'accident sur le réacteur de type RBMK de Tchernobyl ne peut pas se produire (à partir des mêmes causes) sur les réacteurs occidentaux (de type REP) ...

14 - les personnes en France les plus susceptibles d'être malades suite à l'accident de Tchernobyl sont celles qui ont résidé dans les zones ultra localisées, au mètre près, des régions les plus touchées, qui avaient 15 ans ou moins en 1986 et qui consommaient quotidiennement des aliments de ces mêmes zones (légumes, gibiers, lait, eau, etc ...).

Il y a quelques jours l'ONU et l'OMS ont déclaré qu'il n'y avait pas eu tant de victimes qu'on aurait pu le croire dûes à l'accident de Tchernobyl ...

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