Char d assaut americain M-1 Abrams. Act of War Direct Action High Treason.

Act of War : Direct Action, les vraies armes du jeu

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Dernière mise à jour : 20/08/2006

Le char d'assaut Américain M-1 Abrams

("AoW" signifie que le matériel en question est présent dans le jeu.)

La star.

Il y a quelques années encore, le mot "char" évoquait le Tigre de l'Allemagne Nazie de la 2ième Guerre Mondiale. Depuis les années 90 cependant, il s'est fait voler la vedette par le char d'assaut (en anglais "MBT" pour Main Battle Tank prononcé maine batteule tanque) Américain M1 Abrams (ce sont les versions M1A1 et M1A2, les plus récentes, qui sont étudiées ici).

Nous l'avons vu aux journaux télévisés lors de tous les conflits majeurs de ces 15 dernières années : 1ière Guerre du Golfe, battailles en Israël et actuelle Guerre du Golfe. Ses formes particulières sont une jupe couvrant la partie supérieure des chenilles, une tourelle longue et plate, et une face avant de tourelle inclinée.

Sa taille en impose et inspire la crainte. Il est la pièce maîtresse du concept Américain Armoured Fist (prononcé a(r)meude fiste, "poing blindé"). C'est le plus puissant des blindés américains. Son canon de calibre 120 mm est devenu un standard pour l'OTAN. Comme tous les chars depuis quelques dizaines d'années, ses munitions de 120 mm sont les obus flèches ou les obus à charge creuse.

Sa tourelle composée d'éléments de blindage mécano-soudés rompt avec la tendance générale des tourelles moulées, donnant ces formes arrondies, qui a subsisté jusque dans les années 60 / 70. Cette technologie permet un meilleur choix du blindage composé de plusieurs couches de différents matériaux (métaux, composites et alliages de métaux essentiellement), comme l'uranium appauvri, l'acier, etc ... Ce blindage est appelé de type Chobham, inventé par les Anglais, et repris et amélioré sur tous les chars actuels. Au début de l'histoire des chars, la technologie des blindages empruntait celle des cuirasses des navires. Celle-ci impliquait le maintien des plaques de blindage entre elles par des rivets.

Mais ces rivets devenaient de dangereux projectiles à l'intérieur du véhicule quand un obus le touchait. Le blindé résistait donc plus ou moins au coup mais son équipage était tué ou blessé par l'explosion des rivets. La fixation par rivets était donc un problème. Mais il était impossible de souder ces aciers de blindages très durs (l'importante part de carbone à l'origine de cette dureté empêche le soudage). Les plaques de blindage ont donc été abandonnées et remplacées par les blindages moulés qui donnent ces formes arrondies, particulièrement remarquables sur les tourelles (M-4 Sherman, AMX-30, etc ...). Puis les progrès de la métallurgie ont permis de passer aux blindages mécano-soudés à la fin de la 2ième Guerre Mondiale. Les plaques de blindages pouvaient de nouveau être fixées ensembles. Ensuite encore est arrivé le blindage Chobham.

Il est en mesure de détruire ou d'endommager sévèrement tout ce qui est sur terre à moins de 4000 m.

Quant à lui ses menaces sont les autres chars du même gabarit mais aussi les diverses armes anti chars portables (Javelin AoW et Kornet AoW) (à noter que le RPG7 AoW n'est guère efficace contre le blindage du M-1) et embarquées (BTR80 anti char AoW, Apache AoW et Hind AoW).

Conçu pour résister aux vagues d'assaut blindées des force du Pacte de Varsovie, à la "mort" de celle-ci les stratèges étaient tenter de sonner le glas de ce monstre coûteux, sans adversaire à sa taille, long à emporter depuis son pays jusqu'au pays en conflit, et inadapté aux combats en zone urbaine qui deviennent fréquents. Mais d'une part ces stratèges ont pensé que le char d'assaut aurait toujours sa place et il a été probablement défendu par ses "fans" des états-majors, et d'autres parts, aux lumières de l'actuelle Guerre du Golfe, les états-majors se rendent compte que le char d'assaut est bien opérationnel dans les villes dotées de grandes avenues (comme à Bagdad) et que pour protéger les équipages des lance-roquettes portables "anciens" et des explosifs "artisanaux" déposés sur les lieux de passages des véhicules (rues, routes, etc ...), il n'y a rien à faire : il faut de l'épaisseur de blindage, et pour supporter la masse conséquente, il faut un chassis chenillé, donc un gros char. Et l'expérience le confirme : "seulement" un ou deux M1-Abrams ont été mis hors service par des lance-roquettes RPG-7, une arme portable pourtant capable de sérieusement endommager un blindé léger. En outre, les engins chenillés peuvent tourner sur place, ce qui est très pratique dans les endroits étroits comme les rues embarrassées de débris, et ils ont une meilleure capacité de franchissement des obstacles que les engins à roues, ce qui est utile pour passer par dessus des éboulements de bâtiments ou des barricades. L'angle d'élévation maximale de son canon, et donc de sa mitrailleuse coaxiale, relativement grand lui permet de traiter des fantassins adverses même s'ils sont postés aux derniers étages des immeubles. Entre parenthèse, il est rigolo de voir les fantassins de Act of War planqués dans un immeuble au premier étage voire au rez-de-chaussée pour attaquer les blindés adverses arrêtés au pied de l'immeuble alors que s'ils étaient au dernier étage, ils pourraient aussi bien leur tirer dessus mais sans que se produise l'inverse car l'élévation des canons serait insuffisante.

Pour son auto-défense de proximité, l'Abrams est équipé de lance-pots fumigènes (ces fumigènes ne son pas de simples fumées qui cachent à l'oeil le char, ils masquent aussi sa chaleur rendant ainsi difficile voire impossible son verrouillage par certains missiles anti-chars), ou lacrymogènes et d'une mitrailleuse de toit (sur la tourelle). L'inconvénient de cette dernière, comme sur beaucoup de chars, est qu'elle oblige à son servant de sortir la tête et le buste et de s'exposer ainsi aux tirs adverses. Mais des modifications sont en cours pour, dans un premier temps, installer une plaque de blindage sur cette mitrailleuse, puis, nec plus ultra, la remplacer par une mitrailleuse téléopérée (mitrailleuse pilotée depuis l'intérieur du char).

Comme la plupart des chars de sa génération le M-1 est mû par une turbine du même genre que celles des hélicoptères (comme l'Apache, le Puma, etc ...) et du même genre que les turbopropulseurs des avions (avions à hélice équipé d'un autre moteur que le moteur à piston, et fonctionnant au kérosène). D'où son bruit caractéristique au démarrage ressemblant à celui d'un hélicoptère. L'avantage de la turbine par rapport au moteur diesel est son rapport puissance / masse supérieur (d'où l'intéret que lui porte l'aviation). Les inconvénients sont une certaine fragilité et vulnérabilité (ou un manque de maturité de cette technologie pour les véhicules de combat terrestres), et la nécessité d'une maintenance et d'un dépannage de haut niveau. Pour cette dernière raison, certains pays clients demandent au fabricant des ces chars modernes (M-1, Leclerc, etc ...) une version diesel où la turbine est remplacée par un "bon vieux" moteur diesel, souvent fourni par le fabricant Allemand MTU.

Caractéristiques principales

Masse : 68 t.
Armement principal : canon de 120 mm / 44 calibres.
Vitesse : 48 km / h en tout terrain et 66 km / h sur route.
Motorisation : turbine de 1500 chevaux.
Blindage : mécano-soudé avec plusieurs couches de métaux, alliages de métaux et composites (Chobham).
Année de mise en service : 1985 (1980 pour la toute première version).
Pays d'origine : Etats Unis d'Amérique.

Act of War met bien en scene ce char. Sa représentation est honnète. Voir photos. On distingue la mitrailleuse et le viseur du tireur sur la tourelle, les grilles "porte-bagages", les 7 roues du train de roulement, les faces "coupées au couteau" de l'avant de la tourelle, et la forme relevée à l'arrière. La résistance du char aux RPG-7 est crédible.

Améliorations souhaitables grâce à un éventuel add-on Act of War :

installation de blindage réactif, c'est-à-dire de blocs disposés à l'extérieur sur la "carrosserie" qui explosent dès qu'ils ressentent le choc provoqué par l'arrivée d'un obus à charge creuse ou d'un obus flèche. Leur but est de briser et / ou dévier la flèche d'un obus flèche, ou de déclencher prématurément le jet de métal en fusion d'un obus à charge creuse. Chaque bloc de blindage réactif ne fonctionne qu'une fois.
installation d'une mitrailleuse téléopérée.
possibilité de lancer des fumigènes gènant le tir de missiles anti-char (probabilité d'impact très inférieure à 100 %)

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